lundi 23 septembre 2013

24h c'est trop court.

Je profite d'une insomnie due à la fièvre de la tuberculose que j'ai chopée pour écrire ici.
Je vais vachement devoir revoir mes ambitions à la baisse concernant les articles.
J'ai un horaire full à l'unif.
Et comme une tête de lard, je réécris chaque cours tous les jours (car faut l'avouer, point de vue prise de notes, j'écris comme un gosse de  4 ans, si j'attends trop longtemps impossible de me relire, surtout avec les termes chelous que peuvent donner l'archéologie et les arts du mondes).
Je milite donc pour plus de 24 h dans une journée.

Puis sinon la rentrée nickel, sauf cette tuberculose qui m'est tombée dessus. J'ai même déjà loupé des cours à cause de cette saloperie. Et ça m'énerve. Genre 3 aujourd'hui et deux jeudi. Là j'ai encore full fièvre je sais pas si demain je serai au top.
J'adore tellement mon cursus, que ça me fend le coeur de me retrouve inerte sous une couette. (surtout quand je pense à tout le retard que j'accumule, car ouais, je pieute, donc impossible de recopier).

Mais donc là un article stupide mais que j'ai besoin d'écrire (et je ne vais pas la faire longue, je commence à avoir meimeille).
Suite à un été de chantier et compagnie où l'on ne fait que boire tous les soirs, j'ai repris du poids, alors qu'en juin c'était parfait comme j'étais.
DOnc je l'écris haut et fort ici, une fois que mon masta rhume qui nécessite prise de force en aliments sera passé, à la diète pour revenir comme avant. Car pouark pouark pouark.
Et je ressens ce besoin le dire à la terre entière, genre ouais, les quelques minimes personnes qui passeront ici.
Mais ça va être relou, car suite à mon horaire de dingue à la fac, impossible de faire mon fitness le soir. Faut que je trouve une combine.
Mais bref, chère Terre Entière, je reprends mes bonnes vieilles habitudes alimentaires pour perdre ces kilos de beuveries et autres laisser aller peu ragoûtant!

Bon je reviens vite avec un article intéressant, pas comme celui-ci.


                               La joie des déménagements. Et de monter ses meubles seules. Et abandonnerson matelas 
pneumatique d'amour, fait qui enterre un été des plus merveilleux.

dimanche 8 septembre 2013

Votre corps ne vous appartient pas.

La Mère :
Je peux savoir pourquoi tu décolores tes cheveux?
Le Je:
Ben parce que, j'aime bien, c'est joli je trouve.
La Mère :
Mais c'est pas une réponse ça
Le Je:
Mais j'aime bien c'est tout. Faut-il trouver une réflexion hautement philosophique derrière chacun de nos actes?
La Mère:
Ce serait bien.   Parce que si tu sais pas l'expliquer, c'est que tu fais ça juste pour m'embêter.

(oui j'aurai que ça à foutre, me bousiller les tifs dans le seul but d'hérisser les tiens )





Petite capsule coup de gueule, notre corps ne nous appartient pas.

Faut dire que ma mère est championne pour s'approprier mes cellules, avec son excuse vachement resucée que je suis la chaire de sa chaire. Donc par procuration, en sortant de ses entrailles, je suis à elle. Son machin.
Bon quand t'es gosse il est évident qu'une maman ait son mot à dire, faut de l'éducation, même si certain parents sont à blâmer de ce côté là, mes propos n'iront pas plus loin.
Quand t'es ado, des remarques judicieuses doivent être le bienvenues à mon humble avis.
Mais à partir d'un certain moment trop c'est trop.

Je me demande, à partir de quel événement, notre propre mère, nous considère comme un adulte à part entière et non plus comme son petit machin à qui il faut essuyer le coin de la bouche plein de chocolat (si si , vous savez, avec leur salive, bon ok, ça c'est plus un truc de grand-mère), car il est inconvenant de se promener aux yeux de tous avec du chocolat autour de la bouche.
Et admettons, si j'en'ai envie?

Evidemment c'est pas ça le sujet (me promener avec du chocolat autour de la bouche). Selon ma mère, ne pas faire partie des codes sociaux est un crime hautement punissable par sa cour suprême à elle.
Je t'assure lecteur, que ça fait vachement bizarre d'entendre sa maternelle dire
"Ah mais non, je ne sors pas avec toi ainsi, je ne veux pas qu'on me voit à tes côtés"

(oui je buvais mon café quand elle a sorti cette bombe)

Et tout ça pourquoi? Car je ne suis pas insipide dans la masse, je ne suis pas classique. 

Je n'ai rien contre les gens classiques tant qu'ils se sentent bien dans leurs godasses. Mais moi je pourrai pas. Ma façon de m'habiller, qui pourtant est vachement soft par rapport à mes 15-16-17 ans,( où là, ouais, y'avait du lourd), c'est devenu the facteur identitaire. 
Ma façon de me protéger. 
Un peu comme tout le monde quoi, à partir du moment où je me sens bien dans mes fripes, je me sens comme un tank, prête à tout affronter, et inversement, si la tenue ne va pas, je me sens comme une moule sans son rocher, bref y'a un truc qui cloche, et je fais que de la merde dans journée. 
Ca ne me viendrait même pas à l'esprit de lui demander pourquoi elle est si classique, et de lui imposer un t-shirt XXL du rayon mec avec un dessin dessus, et des docs martens toutes vieilles et toutes cracra quand même? (non mais elles sont belles mes docs, je vous jure!)
Du coup, quand je vais chez elle, pour éviter de remettre ce débat stérile sur la table, je me transforme en insipide girl.

Mais le pire des sujets ça reste quand même les modifications corporelles :

POM POM POM POOOOOOOOOOOOM 

Waterloo, WW1, WW2, Hiroshima, Nagasaki, le Vietnam, le Kosovo, la bataille de Fort le Cor, etc, tout ça réunit, n'est rien comparé à la Tornade Maman quand il est question de mes piercings et tatouage, et mes changements capillaires .

Ca ne loupe pas, un rasage, un dreadage, un colorage/décolorage, un nouveau ptit trou ou de l'encre, j'ai droit à une furie qui me menace de me déshériter (et de m’empêcher de remettre les pieds chez elle), avec crise de larmes et culpabilisation "mais pourquoi tu me fais çaaaaaaaaaaaa wouin wouin wouin".
Ceci est votre corps mais n'y comptez pas.

Je peux comprendre que l'on n'aime pas. On a pas tous cette sensibilité à cet acte 'barbare' que peut être le piercing et le tatouage. On a pas tous la même esthétique.
Je ne demande pas que l'on trouve ça beau et que l'on comprenne. 
Je demande juste que l'on accepte.
Que c'est pas parce que toi t'aimes pas que de un c'est moche, et de deux, je suis bizarre à trouver ça beau.
Que ce corps est le mien, que c'est une merveilleuse page blanche et que moi, les pages blanches je n'aime pas. J'ai besoin de remplir. Besoin de me créer moi même.
J'ai des groooooooooooooooooooooooooooooos (ouais au moins comme ça) problèmes d'acceptation de mon corps, avec tca et compagnie. Et le body art, est une manière pour moi de m'imposer sur ce corps que je n'ai pas choisi. 
On le ressent tous je crois à un moment, cet imposition qu'est notre propre corps. Y'en a qui gère et qui font avec, et c'est merveilleux.
Puis y'a les gens comme moi qui n'y arrive pas. Et c'est un des moyens que j'ai trouvé pour m'en sortir. M'imposer sur moi et voir enfin des choses que j'ai choisies dans le reflet du miroir. 
Et toc dame nature dans ta gueule.

Mais ça ne plaît pas, pour certain je m'abîme, je leur fait du mal en me faisant ça. Comment puis je faire du mal à quelqu'un sur une chose qui ne touche que moi? C'est ça que je n'arrive pas à comprendre. Je ne pourrai pas faire ce que je veux de MON corps. Si je les écoutais évidemment. 
Seulement moi, ce genre de caquetage, ça me passe au dessus de la tête, genre au delà de la stratosphère.
Et je plains les gens trop sensibles à ce que disent leurs proches, car je sais que je ne suis pas la seule à me faire rabrouer les oreilles là dessus, et que certains le vivent très mal (mais sur plein d'autres sujets, pas seulement les fringues, les tifs et autres, parfois ce sont les orientation professionnelles, le choix des études tout ça tout ça ) . Donc pour eux, courage et ne les écoutez pas, soyez vous même, tant que vous êtes bien dans vos chaussures préférées c'est le principal. 
Et les autres, foutez la paix au gens, et balayez devant votre porte.




samedi 7 septembre 2013

No money no problem? Pas pour les faux amis.


Il me reste 20 euros jusqu'au 28 septembre. 
 Je ne dis pas ça sur un ton misérabiliste, pour que vous me plaigniez ou appeliez l'abbé Pierre. Juste une constatation et bon oui, ce mois ci c'est short.
J'ai droit à 1,40 € par jour, et ce sans prévoir de catastrophe. Pas de médecin, Darwin n'a pas intérêt à me faire quoi que ce soit, bref ce mois ci doit rouler comme sur des roulettes.

Mais en soi moi je suis pas plus dérangée que ça. Il ne me faut pas de grandes sorties tous les jours, je n'ai pas besoin d'aller dépenser mon argent pour être heureuse. Certes ça m'arrive, mais là je ne peux pas.
J'ai un milliard de livres à la maison, j'ai justement  la maison que je peux briqueter autant que je veux, je peux faire des test d'origamis, ou m'amuser avec mes ongles comme la nuit dernière. 
J'ai donc matière à m'occuper. Puis rien que mon esprit peut partir en divagation pendant des heures. J'ai vraiment cette grande chance, de ne quasi jamais ressentir l'ennui. 

Ca fait 7 ans que le niveau financier est scabreux dans ma vie. Mais je m'en fou, qui se contente de peu est vite riche, telle est ma devise (bon et souvent 'yolo' aussi, j'avoue que je peux avoir un côté cigale) mais j'assume. Je ne me plains pas. 
Ici, c'est juste que mon minerval + mon loyer + le fait que j'ai pas d'économie = septembre razibus.

Au début, quand t'es plus jeune, genre 15 ans c'est un peu plus difficile. D'être ce boulet cas sociale qui DOIT refuser car non, les sousous ne suivent pas. Tu fais jamais partie de la bande qui va au ciné, tu vas voir les autres boire des verres (puis ils ont pitié de toi ils t'en payent un), non les city trip c'est chaud les gars, pas ce mois ci, oui un jour ça ira mieux. 
Et plus tu grandis et plus je me suis détachée de l'argent. Il en faut certes, mais il ne m'apporte pas bonheur et réussite.
Parfois tu cèdes aux actes de solidarité/charité des amis. Qui t'avancent des trucs, qui font des caisses de générosité, ce genre de choses. C'est sympa, mais moi aujourd'hui c'est à ça que je dis stop.

Je suis un boulet cas social, mettez-vous ça dans le crâne.

Parce que à force de faire ça, peut-être qu'un jour ils en auront marre, ce qui serait somme toute, logique. Mais si ce jour là j'ai vraiment besoin d'eux ? Bam !

Et donc là, je suis dans des états pas possible, car j'avais un concert prévu ce soir, dans une autre ville.
Trajet A/R = 9 €, l'entrée 4€, plus les bières, ce qui me ferait au moins ça.
Pour moi, il est hors de question de claquer la moitié de ma thune pour un concert. Ce n'est pas la première ni la dernière fois que je loupe un coolos event où j'aurai pu aller  exhiber ma crinière de poney sous les yeux ébahis de tous ( le rêve est toujours permis même pour les fauchées hein!!).

Bref mon poto un peu lourdaud, était en mode « mais l'entrée et les bières je te les avance tout ça tout ça », et moi, comme dit plus haut, je peux plus. L'idée même qu'on m'avance comme ça me répugne. Donc je lui explique ça, que j'en ai marre qu'on me prête blablabla. Et je lui dis, que de toute façon le train il saura pas le payer vu qu'il est déjà dans la ville du concert, donc que c'est mort, je ne payerai pas 9 € pour ça. C'est moche, c'est triste, mais c'est comme ça.
Il lance l'idée que j'aille faire la manche pour mon train ce matin. 
WHAAAAAAAAAAAAAAT ? 


Sur le coup, je dis cyniquement, « oui ne t'inquiète pas je me lève avec les poules pour gratouiller de la thune aux riches de la gare centrale », il m'a prit au mot mais était désolé de m'infliger ça.
(re) WHAAAAAAAAAAAAAAAAT.


Mais dans le fond de moi je culpabilise de lui avoir fait un faux plan comme ça. Mais je m'attendais pas du tout hier à la banque de voir qu'il ne restait que ça. Il y aurait eu 20 boules en plus, j'y serai allée en mode yolo. Mais là, c'est les sacrosaints derniers 20 euros.

Et lui, qui m'appelle un milliard de fois. 
Sauf que petit détail, je suis phobique du téléphone, et comme il a réussi à ce que je me sente pas droite dans mes nike air, j'ose pas répondre. Puis en plus c'est vrai que les premiers appels j'ai pas entendu. 
Donc j'envoie lâchement un message, dans lequel je dis qu’éthiquement je ne peux pas faire la manche pour ça, que je suis fortement désolée, vraiment.
Et vas y que l'autre balance la grosse artillerie de la culpabilisation :

ouais mais j'attendais beaucoup de cette soirée ( whaaat genre? ), qu'il est déçu et tout.

paf dans la gueule quoi. 
Un peu d'empathie non?
De l'égoïsme encore et toujours. 
Des concerts y'en a d'autres. 
Parce que ce qu'il veut pas comprendre, c'est que oui, au final j'aurai pu céder à sa """charité""" (ben oui à mettre entre gros guillemets du coup), mais j'aurai pas profité de ma soirée, j'aurai été mal d'être là, de me faire offrir bière sur bière, sur le compte du pseudo bon prince.  
Parce qu'au final, à part faire le faux samaritain pour sa petite chose qui lui tiendrai compagnie pendant la soirée, c'est pas de l'amitié. 
Bam dans la gueule (bis).

Bref messieurs dames avec de l'argent. Si vous n'êtes pas aptes de comprendre ce genre de cas, restez entre vous. C'est bien ce que nos sociétés veulent. Recréer des classes sociales diamétralement opposées. Marchez dans ce jeux de pingouins, je m'en bat les steaks. 
Mais venez pas me reprocher de ne pas avoir de situation, alors que je le vis très bien.

Non mais du coup je me pose beaucoup de question sur ce type quoi.  "t'es championne pour pas entendre ton téléphone"  "c'est une grosse désillusion pour moi"

Bon allez, je vais aller niquer mes ongles dans la vaisselle laissée par mes tendres colocs.





vendredi 6 septembre 2013

Quelques jours en 10 points. Funny fact, ou pas.

1) Quand, vers 23h, tu sors de ta chambre pour un petit pipi, et que tu entends l'Inconnu - GLP - laisseur de caleçon - goujat, crier "C'est quiiii?" Alors que tu es chez toi, et lui qu'un squatteur qui disparaît toute la journée quand il ne s'affale pas dans le salon.
Franchement ma tête quand je l'ai entendu crier devait ressembler à ça :

Ben oui c'est moi, c'est ma maison quoi!
En plus c'est vrai, je lui lâche "C'est moi" sans aucune autre indication, j'aurai pu être n'importe qui, qu'il aurait quand même dit "Non parce que quand j'entends une porte claquer je devient parano".
Donc, nous pourrons lui rajouter le totem de "KGB" (je surveille les moindres faits et gestes).

Non mais il cumule. Même pas 4 jours qu'il est là, que sa vaisselle traîne ( et je tiendrai bon, je ne la ferai pas!), et qu'il laisse ses paquets de bouffe VIDES sur le plan de travail. Et que ça sert à rien que je lui tire les bretelles car, quand je suis là, lui n'y est pas (ou alors tard donc un moment où j'ai pas envie de passer un savon) ou bien l'inverse ET PUIS, il part samedi.
Donc ouais, un totem en plus (yuppie c'est la journée) : bordélique.
Ce qui nous donne:

L'Inconnu - GLP - Laisseur de caleçon - Goujat - KGB - Bordélique. 

2) Quand tu vois ça en rue 



3) Quand le seul signe de vie du chat est un vomi devant ta porte.

4) Quand t'es tellement impatiente que les cours reprennent car il n'y a rien à faire, tous tes potes sont à l'étranger, tu te mets à recopier des cours que tu n'as encore jamais eu.

5) Quand tu apprends seulement maintenant que c'est toi qu'on va interviewer dans une vidéo, alors que t'es vraiment pas in love avec ta tête pour le moment.

6) Quand tu lis que dans le sud du sud de la France ils vont cramer un taureau pour des stupides jeux (c'est bien dommage que j'habite si loin, sinon j'aurai rejoins les militants là bas! )

7) Quand t'es réveillée à 6h19, par le vibreur du réveil cellulaire, posé par l'Inconnu-GLP-Laisseur de caleçonS-Goujat- KGB-Bordélique sur le plancher juste au dessus de ta chambre. Que tu te réveilles en stresse pensant que c'est TON vibreur, et qui si on t'appelle à cette heure ci c'est qu'il se passe quelque chose de grave.

8) Quand on est le 6 du mois et qu'il te reste 20 euros pour terminer le mois.

9) Quand tu comprends pas pourquoi l'effet "thigh gap" indigne autant de peuple maintenant. Ca fait trois jours que ces mots sont écrits partout. Mais vous savez, c'est vieux. C'est pas un phénomène récent. Et c'est l'hôpital qui se fout de la charité ces articles "ouais et alors c'est dangereux et les magasines sont vilains et tout avec leurs photos toutes retouchées blablabla anorexie blablabla pro anorexie blabla les jeunes filles " bon, alors au lieu de faire les hypocrites chers journaleux, ne publiez pas d'articles là dessus, laissez ça dans l'ombre, ne montrez pas le modus operandi, que la tendre jeunesse ne viennent pas les lire et avoir des sales tilts au cerveau. Parce que j'avoue, ce phénomène certes vieux comme le monde, je ne savais pas qu'il avait ce doux nom là. Bref c'est mon coup de gueule. Et je sais de quoi je parle donc je me le permet (ben oui c'est comme ça ici!)

10) Quand je passe une nuit blanche et qu'au final je décide de faire du nail-art. Ce qui n'est pas dans mes habitudes, j'ai plutôt tendance à y aller à l'arrache avec le vernis. Mais c'est un facile celui là. Tout le monde l'a sûrement déjà fait, je suis 3 guerres en retard mais tant pis, j'assume ma non coolos attitude.
Par contre la photo viendra tout à l'heure, là c'est entre chien et loup et on n'y verrait quedal. Ce serait fâcheux n'est ce pas?.





Du coup, comme c'est un article que j'ai écrit en plusieurs jours (je suis vraiment fan de ce truc d'enregistrement *capucine découvre la technologie, bientôt elle comprendra les clouds, sisi* ), je vais poster qu'une seule tenue.
En mode marin (avec le t-shirt assorti au rideau de douche, ouais la classe, je sais! )


Et puis les détails du rideau de douche, enfin du t-shirt :

Ouais la photo est vilaine, j'ai pas pris la peine de la retourner pour que l'écriture soit dans le bon sens, et on voit la lanière de l'appareil, bouh!








lundi 2 septembre 2013

Il y a un inconnu chez moi.

Il y a un Inconnu chez moi.
Je ne le savais pas jusqu'à ce que je vois mon propre coloc tagué sur une photo de notre chat avec la mention "Aurélien il gère ton grumpy cat".
Je savais qu'un de ses potes devait venir squatter, mais de là à savoir quand!
Mais je pressentais qu'il n'était pas là donc sms audit coloc (au lieu de hurler du haut de la maison), pour savoir si il est retourné dans sa cambrousse ou si c'est bien lui qui fait le GLP en bas ( Gros Lourdaud Plantigrade ).
Et bingo il n'est pas là. Il faut juste savoir qu'Aurélien m'avait dit que son pote était un gars un peu bizarre, très taciturne, qui ne répond que par des onomatopées.

Et donc aucun de mes colocs n'est là (tous en pérégrination post rattrapages), mais cet inconnu oui.
En train de pactiser avec le chat (Darwin).
Je me demande lequel des deux va m'attaquer violemment quand je sortirai de ma chambre (où je m'étais posée pour me reposer de l'après midi parc avec d'autres inconnus).
Donc là, ça fait trop d'inconnus dans ma journée que pour aller socialiser avec lui.
Je vais donc enregistrer cet article, et le reprendre une fois que je serai tombée nez à nez avec l'Inconnu.

Et par la magie folle d'internet et de l'enregistrement, nous sommes donc le matin.

Je m'octroie une graaaaaaasse matinée et ouvre donc les yeux à 9h.
J'ouvre grandes mes écoutilles pour tenter de topographier l'Inconnu dans la maison.(oui avant même d'ouvrir les yeux)
Pas de bruit. Cool, je ne suis pas obligée de parler directement et je peux mettre ma musique sans écouteurs. S'en suit la tasse de café et la clope nécessaire à mon bon déroulement de la phase réveil.
Bonheur et satisfaction intense.

Premier aperçu de l'Iconnu? Dans la salle de bain. Pas lui en tant que tel, mais son caleçon trônant devant le lavabo. Je ne l'ai pas encore vu que j'ai déjà une petite rancoeur envers lui. Entre colocs ça peut arriver, mais quand c'est ton premier réveil dans un endroit que tu squattes, c'est limite il faut l'avouer.
Mais bon, ça ne noircira pas ma matinée, j'ai d'autres chats à fouetter.
Alors que je mettais mon vernis pendant que je planifiais le programme de la journée, l'Inconnu-GLP-laisseur de caleçon, rentre et monte directement dans la chambre qu'il occupe. Mais vernis oblige, je ne suis pas sortie pour le saluer. Je sais c'est mal, mais c'est surtout le caleçon que j'avais encore en tête, et oui, bis je sais c'est mal, la rancoeur. Puis il avait l'air pressé de monter, c'est pas ma faute.

Le programme était simple. A 14h réunion de bureau étudiant pour préparer le parrainage des premières et d'ici là RANGER ET NETTOYER.
Et oui, ça allait bien me prendre 3h30.
Car pour la plupart de mes colocs d'amour, c'est leur première expérience de colocation et donc de vie en communauté.
Ils sont plutôt bohèmes, mais par moment bohème crado. Mais faut pas déconner.
Le truc, c'est que j'ai eu 6 semaines de stages + une grosse semaine à la montagne, donc je n'étais pas là pour essayer de driller tout ce joyeux monde. Et donc, lorsque je reviens (c'était la même chose les week end), une mooooooooooooooooooontagne de vaisselle, des canettes qui trainent, tout ça tout ça.
Bon, après ils lâchent l'excuse que c'est parce que c'est les rattapages et que dès que c'est la rentrée on fera attention t'inquiète t'inquiète.
Bon, ok. Mais qu'ils s'attendent à une assemblée dès que tout le monde est rentré de son expédition respective, avec une charte et tout et tout.
Mais donc, là ça faisait depuis au moins tout ça (fin juin) que cette baraque n'avait pas été réellement nettoyée à grande eau.
Ce sera chose faite, sinon je n'aurai pas le coeur léger à ma réunion.

Hop on connecte l'Ipod au baffle de fou, et je m'y met.
Commencement par le bac du chat, le nettoyage de ces gamelles, et en avant l'aspi.
Là L'Inconnu-GLP-Laisseur de caleçon arrive et dit coucou. En fait il est pas si Inconnu que ça, je l'ai déjà vu, mais bon, on a pas gardé les gorets ensemble.
Il s'en va, dans un premier temps je crois dans la chambre, me laissant seule avec mon aspi et mes serpillières.
Puis j'arrive aux escaliers en marbre, que je remonte gentiment en nettoyant derrière moi.
En fait il est dans le salon devant facebook et gratouillant ce traître de Darwin.
Evidemment je papote un peu avec lui. Je ne dis rien pour le calbard, mais comme il revient de cette salle de bain, il s'en excuse de lui même. Avec l'excuse bidon du "j'ai du me lever tôt". Soit.
Et donc je continue mon nettoyage, tranquille.

Je saiiiiis je suis chiante MAIS je serai chez quelqu'un en mode gratis pro deo, je verrai sa coloc en train de tout torchonner, j'aurai quand même proposé mon aide au lieu de rester vautrée devant facebook.

Enfin bon. Je ne vais pas en chier une pendule. (non mais c'est aussi qu'il m'a fait peur, on parlait du chat, et à un moment il dit "et pour la nourriture tu t'en occupes?" et sur le coup une fureur est passée dans mon encéphale en mode "whaaat mais il pense quand même pas que je vais lui faire son dîner en plus", puis je comprends qu'il parlait du chat. Ben évidemment que je le nourri. C'est mon chat et je suis là. Enfin ça me paraît tellement évident que j'avais pas capter qu'il parlait de Darwin!)

Mais chouette, je ne suis plus seule avec lui, une de mes colocs est de retour à la maison (et fait une soirée avec ses potes relou qui foutent toujours la merde, du coup ça ressent le ménage de cadavres demain matin! )

Sinon petite tenue du jour.
Mes cuisses me désespèrent à grossir d'un jour à l'autre.
Mais aujourd'hui je m'en fou, je suis parée à tout, j'ai des dinosaures sur mes chaussettes.








Vous aimez le post-rock? Moi oui.

dimanche 1 septembre 2013

C'est rigolo la vie.

Je hais les dimanches. Et les jours fériés évidemment. Et je crois que je déteste encore plus ces derniers car ce sont des jours perdus sans vie dans la ville, alors que ça aurait pu en être autrement.
Ca me fout le cafard. Je sais pas pourquoi.
Sûrement car je n'aime pas flâner en pyjama devant des films, ou passer 20 ans dans la salle de bain à tremper dans une eau qui devient tiédasse, la tête tartinée d'un machin vert, en sirotant un smoothie et en lisant le dernier cosmo en date.
Ca m'arrive de faire ce genre de truc (sauf le bain, je suis une douche addict), mais pas en même temps, pour pas perdre de temps. Je ne supporte pas l'inactivité.
J'ai besoin de sortir et de voir que ça bouge autant que moi dehors.
Ou alors qu'on me donne les moyens possible pour aller faire un raid d'une journée dans une forêt quelconque que je puisse marcher de tout mon saoul.
Mais donc, les dimances - etlesjoursfériés, c'est M O R T.

Maaaais, pour mon plus grand bonheur, il y a Filigrane.
Bien que je déteste les magasins car je suis l'antithèse du consumérisme, j'ai toujours un vrai bonheur dans le coeur de m'y rendre, car c'est ouvert le dimanche.
C'est une librairie de la mort qui tue (elle n'a droit à ce qualificatif que pour son bienfait dans mes mornes dimanches).

Bon, jusque là c'était l'article que j'avais préenregistré. Donc ce matin, j'avais dans l'optique d'aller chez Filigrane, pour en même temps trouver un cadeau d'anniversaire à ma soeur, car en plus ils vendent plein de petits bidules marrants, attrapes con, et comme je suis conne, ben parfois ça marche. Surtout que là c'était pour la cause anniversaire. Enfin soit je n'ai jamais foutu les pieds chez filigrane aujourd'hui.

Donc pour "m'y rendre" je décide de prendre le trajet en transport en commun le plus long. Car j'adore prendre les bus, ça me permet de cogiter, et d'observer. Il faut savoir que je suis un enfant perdu. Je n'ai personne, aucune accroche (parfois je trouve ça triste, mais ça dépend des jours). Mais donc je continue à vivre dans un monde enfantin. A observer tout ce qui m'entoure, observer ce monde. Comme un bébé dans sa poussette sauf que moi c'est dans le bus. J'arrive souvent à m'émerveiller devant bon nombre de choses que beaucoup d'adultes ne voient même plus, mais que contrairement aux mioches, cette observation sociologique m'afflige le plus souvent. Cette société sclérosée me fait peur. Je crains que ce ne soit contagieux et de finir moi aussi malade. De perdre mes valeurs si chères à mon équilibre.
Bref grosse digression pour dire que je prends le bus jusqu'à la bonne ligne de métro.

J'attends ce métro, et arrivent trois gaillards, plutôt guillerets qui répondent de manière marrante à un sdf qui en apostrophait un, le traitant d'espagnol, et à l'autre de nier en se disant suisse, que ça ce voyait très bien, alors qu'en fait, j'ai appris plus tard, c'est un zoulou. Bref, moi je ne pouvais que me marrer de la scène et zou je commence à parler avec eux,  ah ouais et toi t'es de quelle origine tout ça tout ça.
Ils s'en vont avec le premier métro. En soi j'aurai pu le prendre, car les deux lignes qui passent ne se scindent qu'après l'arrêt pour Filigrane, mais je voulais le métro fuchsia, c'est plus joli que orange.
Donc ils s'en vont, on se fait encore des au revoir par la main.
Puis le sdf a essayer de me parler, mais il parlait si bas que je comprenais rien. Juste capté, qu'il était juif. Il était rigolo, il avait un chapeau de cowboy rouge, un manteau en peau de mouton hyper long avec sa gnole dans sa poche, et un petit livre vert. Il aurait parlé plus fort et de manière plus compréhensible je lui aurait demandé ce que c'était, comme livre.
Mais bon, mon métro finit par arriver et j'abandonne donc ce cowboy juif pour aller moi aussi, voir les livres.
Sauf que deux arrêts après, mes trois loustics de tantôt passent leur tête dans l'espoir de me voir et bingo pour eux j'étais pile là. "viens avec nous au paaarc on va fumer un joiiint". Et comme la vie c'est rencontrer les gens j'ai suivi. Même si je fume pas de joints, mais j'ai pas précisé qu'ils avaient une bouteille de rosé, et que ça, j'aime bien.
Et à moi de tomber dans un monde parallèle aux villes.
Celui des squateurs - sdf - alcooliques- délinquants-cas sociaux - drogués. Surtout drogués. C'est triste.
Mais ça reste des gens attachants. Je me suis bien marrée. Malgré tous les qualificatifs cité plus haut qui ne sont pas le moins du monde jugeant, ce fut un vrai petit bonheur dans ma journée.
A philosopher sur tout et n'importe quoi, l'un sur le but qu'on doit avoir dans la vie, un autre qui a le même attrait que moi pour les structures autogérées, à coup de rosé pour moi, et pour en plus, de bières, de joints, et pour certains, malheureusement, de speed.
Il y avait quand même un certain pathétisme dans tout ça. Avec leur canette de Gordon, leurs dents défoncées à cause des merdes qu'ils prennent, leurs mains qui ont toutes ou presque des bouts de ferrailles à cause de bagarre. J'avais bien envie de le dire, qu'ils se trompaient, que c'était pas ça la vie. Mais à part un qui l'admettait de lui même sans mettre le sujet sur le tapis, les autres continuaient à croire à leur paradis artificiel.

Et là, normalement, je suis sensée les rejoindre au pic-nique éléctro. Mais je suis fatiguée. Je sais pas si j'aurai l'énergie pour ça.
Puis ils ont peut-être changé leur plan!
Et Filigrane j'irai demain.


Sinon aujourd'hui on est le premier septembre. Merveilleux jour pour reprendre mes "bonnes" habitudes alimentaires, reprendre mon fitness, me mettre réellement aux produits locaux et envoyer chier les fruits et légumes qui viennent du bout du monde.
Objectif, moins 7 kg. Après je verrai.
Et donc, ça c'est moi, ( coucou ) quand je croyais encore aller chez Filigrane.




samedi 31 août 2013

Et puis un jour je me lance.

Dans un blog.
Pour parler de tout et de rien. Sûrement pas grand chose d'intéressant, je ne suis pas une fille 'in', qui a du bagou, ou ce genre de truc qui font que pour certaines ça marche et pas pour d'autres.
Enfin c'est rigolo je trouve.
A la base je suis photographe, du coup y'aura plein d'images. Pour le moment pas de bonne qualité, j'ai plus photoshop, ça m'énerve. Et étant fauchée, je sais pas me payer la licence. Et je suis une très mauvaise pirate.
Donc on verra, en mode freestyle !

Sinon.
J'ai 23 ans, je suis étudiante, et j'habite une merveilleuse maison avec 4 colocataires (d'ailleurs ils ne sont pas là ce soir, ça doit être ce sentiment de solitude extrême qui me pousse à faire un blog).
Passionnée d'histoire, des lettres, des images, de la nature (oui oui, au risque d'être culcul quoi, mais j'ai besoin de verditude dans mon champ visuel pour être bien dans mes os).
Ah, et on a un chat aussi.
Puis j'ai des tendances maladives. Peut-être que j'en parlerai, ou peut-être pas, ou alors que je serai moins sur la pente raide.
Bref, je suis quelqu'un comme tout le monde. Un petit pois parmi les millions d'autres petits pois, sauf que moi, je suis un petit pois caféinomane.